A vos
cahiers !
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En classe
L'organisation
scolaire
Souvenirs de classe
Question de calendrier
Après la Seconde Guerre mondiale, la première rentrée a lieu en octobre 1945 dans les rares écoles réouvertes à Saint-Nazaire, mais surtout dans les écoles mises en place pour les Nazairiens dans les communes de repli. A cette époque, la semaine de classe s’organise du lundi au samedi avec une journée de repos le jeudi.
A partir de la rentrée 1969, la classe passe de 30 heures à 27 heures et les écoles ferment le samedi après-midi. Quelques années plus tard, en 1972, la pause du jeudi est déplacée au mercredi.
Garçons et filles
La mixité dans les écoles primaires n’est généralisée que dans les années 1970 : à Saint-Nazaire le Conseil municipal demande la "gémination" des groupes solaires en 1972. Jusqu’à cette date ils comprennent officiellement une école de filles et une école de garçons distincte, avec une cour pour chacun, plus une école maternelle mixte.
Dans les faits, la situation est plus complexe : les locaux provisoires ne permettent pas toujours de séparer garçons et filles et certains groupes scolaires reconstruits, qui comportent pourtant les deux types d’écoles, accueillent parfois des classes mixtes comme à Ferdinand Buisson. En revanche la séparation est strictement observée à Jean Jaurès, école toute neuve, où le terre-plein joue le rôle de frontière. La différenciation garçons – filles est aussi perceptible dans les programmes, et dans l’orientation après le primaire. Des cours et des filières d’enseignement ménager sont ainsi prévues pour les filles.
Après le primaire
L'orientation des élèves : témoignage
La salle de classe
Les conditions d’enseignement dans les premières classes réouvertes sont parfois difficiles, comme au Plessis. Les classes aménagées en baraques par la suite offrent plus de confort. A Herbins, l’Inspecteur d’Académie vante des salles "spacieuses", "éclairées" et "aérées" dont le chauffage est assuré par un poêle.
La construction des groupes scolaires définitifs est l’occasion d’adapter les espaces en fonction des besoins et de l’âge de l’enfant. Les premières écoles reconstruites, Jean Jaurès et Gambetta, laissent par exemple une place importante aux jardins, conçus, pour les petits, comme une extension de la classe.
Dans les écoles du programme de constructions groupées, les bâtiments rectilignes abritent des classes sur parquet, desservies par un couloir qui les sépare de la rue. Les rangées de pupitres individuels sont tournées vers le tableau. Au fond de la classe, toujours les mêmes casiers fermés. Avec les années et l’évolution de la pédagogie, cet agencement évolue.
Du pupitre à la table individuelle
Dans l’immédiat après-guerre, la municipalité doit reconstituer à la hâte le mobilier scolaire détruit. En 1945, elle commande par exemple 600 pupitres d’écoliers à l’atelier menuiserie de la SNCASO, usine aéronautique qui s’est lancée dans cette fabrication à partir de bois de récupération pour diversifier ces activités.
Au moment de choisir le mobilier scolaire définitif, la Ville opte pour des tables individuelles adaptées à la hauteur de l’enfant et pour des casiers individuels plutôt que des armoires.
Le matériel
Dès 1909, la municipalité décide de fournir gratuitement les cahiers et petites fournitures aux élèves des écoles primaires publiques. En 1925, la municipalité de François Blancho décide de prendre également à sa charge les manuels scolaires. La mesure est reconduite après-guerre. La mairie règle également le matériel pédagogique, en recourant, après 1951 aux fameux crédits Barangé, très décriés car leur montant correspond à un forfait par élève, qu’il s’agisse d’élèves du public ou du privé.
Au fil des ans, des appareils audio-visuels viennent s’ajouter aux commandes habituelles, les stylos remplacent les plumes, les photocopieuses font leur apparition et concurrencent les duplicateurs à alcool.
Henri Pellerin, enseignant, évoque le rôle de la municipalité.
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