Le quartier du Plessis a été relativement épargné par les bombardements et il faut pouvoir accueillir au plus vite les enfants des familles qui regagnent leurs habitations Dès la rentrée 1945, quatre classes ouvrent au vélodrome, dans les vestiaires et le buffet situés sous les tribunes.

Le journal L’ Avenir écrit : "Dans la ville en ruines, "l’école" du Plessis ne choque pas par un excès de confort. […] à ces tables et à ces tableaux neufs se résume le luxe de l’école dont le plancher est en ciment et les murs aussi nus et froids que ceux d’une prison. […]".

Les classes en dur sont complétées par des baraques. . En 1947 la situation est qualifiée de "lamentable" et en 1948, on s’inquiète de l’état des baraquements.

La construction de nouveaux groupes scolaires permet de transférer peu à peu les élèves, mais ce n’est qu’en 1953 que l’école peut définitivement fermer